Gouvernement : les propos d'Arnaud Montebourg

Manuel Valls : Les Verts étaient sortis le mois dernier et ne sont pas revenus maigre nos sollicitations. La majorité des députés socialistes nous soutient. Je vais présenter un vote de confiance à l'Assemblée. David Pujadas : Vous n'en doutez ? Vous verrez en octobre lors de nouveaux votes que la majorité sera Je n'en doute. Si la majorité n'était pas au rendez-vous, nous ne pourrions pas poursuivre notre oeuvre. David Pujadas : La droite évoque la dissolution. Pensez-vous qu'une crise politique est à la hauteur de ce que les Français attendent? Non ! Réduire les déficits parce que c'est necessaire. Soutenir les entreprises et baisser les impôts, c'est notre objectifs. Personne n'avait baissé les impôts depuis des année.s.

Je voudrais qu'on parle d'un sujetqui concerne tous les Francais. Ce sont les resultatsde votre politique.

Hier, Arnaud Montebourg a soigné sa sortie : un passage à la radio, une conférence de presse à Bercy, une invitation au JT.

Je croyais nécessaire de reprendre ma liberté.

Arnaud Montebourg n'en a-t-il pas prises quelques-unes dans ses discours d'hier ? Vérifications. Première déclaration de l'ex-ministre de l'Economie, il né sérait plus lé séul a réclamer l'abandon dés politiques d'austérité en France et en Europe. Il aurait même trouvé des alliés de poids.

Partout dans le monde, de Barack Obama à la patronne du FMI, on dit aux leaders européens, et donc à la France, 2e puissance économique de la zone euro, qu'il faut cesser les politiques d'austérité.

Oui, Barack Obama a rappelé l'an passé à A. Merkel que la lutte contre les déficits ne devait pas se faire au détriment de la croissance. déclarait que les politiques d'austérité sont allées assez loin dans la zone euro compte tenu des prévisions Mais ni l'un ni l'autre n'ont exigé d'abandonner complètement les politiques d'austérité menées en Europe selon cet éconmiste.

Toutes ces instances internationales n'ont pas appelé à ce que la politique dite d'autérité budgétaire cesse en France. Au contraire, les orientations affichées parle gouvernement Valls sont plutôt saluées par les instances internationales, et par les chefs d'Etats étrangers, surtout en Europe. C'est une pure interprétation politique du minsitre de l'Economie.

Selon Arnaud Montebourg, le débat existe aussi en Allemagne.