GIGN et marathon de l'extrême
Le commando d'élite du GIGN avait lancé une invitation, voulez-vous participer a un marathon de l'extrême ? Nager dans l'eau glacée, escalader une montagne de boue ou encore ramper sous quelques fils barbelés. 13.000 ont répondu présents. Certains l'ont-ils regretté.
Pour affronter ce genre d'épreuve, il faut d'abord un cri de guerre, et un peu de préparation. Ce groupe de pompiers volontaires s'entraîne depuis plus d'un mois.
Comme vous êtes-vous préparés.
On ne s'est pas préparés. Non, je rigole. On a couru.
Echauffement, et départ pour un parcours du combattant, dans le camp d'entraînement des commandos du GIGN. Première épreuve a l'image du lieu : ramper sous les barbelés, et de la boue, encore de la boue. Solidarité indispensable. Les participants n'ont pas de contraintes de temps, mais doivent franchir tous les obstacles au pas de course sur 13 km.
Le but est de créer un nouvel événement sportif, novateur. C'est une épreuve extrême. L'idée, c'est de se dépasser.
Comme pour cette 4e épreuve très redoutée : le tunnel enterre. 15 m de long, 60 cm de haut, claustrophobes s'abstenir. Revenus à l'air libre, les murs de boue.
C'est des gros malades.
Pour se rafraîchir, passage obligatoire dans la piscine, enfin, le bain de glace, à 4 degrés. Les organisateurs y veillent soigneusement. L'infirmerie et les lits de massages des kines se remplissent. Contusions, foulures, claquages, certains ne repartiront pas sur leurs deux pieds. L'épreuve ultime pour les survivants. Il faut éviter le plongeon. Raté. Raté. Raté, et enfin, victoire. La ligne d'arrivée, après un dernier rideau de fils electrifies. Temps de parcours moyen, 3 heures.
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