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Généalogistes successoraux : enquête sur une profession méconnue

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Article rédigé par franceinfo
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Enquête ce soir sur une profession méconnue qui fait souvent des heureux: les généalogistes successoraux, des détectives spécialisés dans la recherche d'héritiers. Ils sont 600 en France.

Un peu historienne mais surtout détective. Cette jeune femme discrète est une enquêtrice. Rien à voir avec la police, son métier, chasser les héritiers.

Au début, les gens sont surpris de me voir et après, en général, ils sont plutôt heureux.

La généalogiste apprend le décès d'une tante perdue de vue à cette héritière, elle laisse quelques dizaines de milliers d'euros a se partager dans la famille.

Je ne savais rien du tout.

On rentre assez brusquement dans la vie des gens.

Mais qui sont ces Sherlock Holmes de la généalogie? Comment retrouvent-ils retrouvent-ils les héritiers? Mandatés par les notaires, ils enquêtesnt sur environ 12.000 successions tous les ans. Chaque affaire commence avec l'étude des archives du siècle dernier. Ce jour-là, Amélie est sur la piste d'une riche Parisienne née au début du XXe siècle.

Pour retrouver les descendants, direction la mairie. Une partie de la famille aurait séjourné dans cette commune, il faut tout vérifier.

Les gens ne sont pas au courant que dans toutes les mairies, il y a toute l'histoire des familles de la ville ou même des gens qui sont simplement passés.

Sur les traces de la famille du père de la riche Parisienne, l'enquête l'a conduite près de Liège en Belgique. La généalogiste va chercher des réponses jusque dans les églises et sur les monuments aux morts.

Je regarde à tout hasard s'il n'y a pas un nom de famille qui correspond.

Pas question de se décourager. Pour retrouver les héritiers, Amélie n'hésite pas à pousser les portes du presbytère voisin.

Il n'y a plus de curé, il y en a un pour neuf paroisses. Il y a des archives.

Chaque année, la généalogiste parcourt des milliers de kilomètres.

Parfois, on tourne. Il arrive queles que les gens appellent la gendarmerie car il y a une voiture qui tourne.

Les enquêtes peuvent prendre quelques mois comme des dizaines d'années. Dans certaines affaires, quand l'arbre généalogique est complet jusqu'au 6e degré, surprise, il n'y a pas d'héritiers.

C'est frustrant, car ce sont des mois d'enquête pour finalement ne pas trouver d'héritiers.

Les généalogistes ne seront alors pas payés car ils touchent en moyenne 15% de la succession.

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