Gaza : nouvelle opération terrestre par l'armée israëlienne

L'Organisation internatiole de l'aviation juge de la dangerosité. Merci Valéry.

L'autre grand titre de l'actualité internationale, c'est le début de l'opération terrestre menée par Israël dans la bande de Gaza. Un soldat israélien a été tué, et 11 Palestiniens. L'objectif annoncé est de détruire les tunnels du Hamas. L'attaque a commencé la nuit dernière par un déluge de feu sur Gaza.

Les missiles fusent de partout. Le terre tremble, l'opération terrestre vient de commencer. Gaza, privée d'électricité, s'éclaire au rythmé dés explosions. sans donner d'explications, l'armée israélienne appelle les journalistes, et nous ordonne d'évacuer notre hôtel situé sur la côte. Nous avons 30 minutes pour partir. Au même moment, les tanks isréliens pénètrent dans la bande de Gaza. Des troupes d'assaut foulent le sol. L'opération baptisée "Bordure de protection" est en marche. Son objectif est de boucher les tunnels qui permttent des incursions en Israël, et détruire les rampes de lancement de roquettes. Ce matin, nous sommes sortis dans la ville, déserte. On y croise des pompiers des ambulances, et cet homme, venu voir cet immeuble bombardé, où il travaille.

Ils ont visé le dernier étage. Il y avait un centre de médias. Il y a eu trois missiles très tôt ce matin. Le bureau est détruit.

Un média proche du Hamas a promis dès hier soir qu'Israël paiera cher son incursion. Dans cette école qui sert d'abri aux civils, les réfugiés sont ce matin comme assommés par la nuit blanche, et la nouvelle de l'incursion.

Voilà, les Israéliens sont rentrés. Ils ont pilonnés partout.

Les femmes nous parlent du traumatisme des enfants. Beaucoup ont passé la nuit à pleurer, disent-elles.

Les enfants crient à chaque bombardement. Ça rend fou ce bruit. Vous comprenez ça.

Personne ne sait ici combien de temps va durer cette offensive. En ce moment même, dans les mosquée le Hamas tente de rassurer les habitants de Gaza, en leur disant que ses combattants sont la, pour les protéger, mais le sentiment qui domine aujourd'hui, c'est la peur.

A la frontière israélo-palestienne, nous retrouvons notre envoyé spécial Franck Genauzeau, bonjour.