Garde d'enfants : inégalités selon les revenus des familles
Mais on va d'abord parler des gardes d'enfants. Le rapport de la Cour des comptes avec Jihanne Benzina. Il souligne de vraies inégalités d'accès pour les familles en fonction de leurs revenus. Les foyers les plus modestes n'ont pas les moyens de s'offrir une assistante maternelle. Beaucoup de mamans sont obligées d'arrêter de travailler ou de recourir au temps partiel. Ce n'est pas un choix personnel mais une nécessité économique.
J'arrive.
Depuis la rentrée, Leila n'a plus le choix. Pour faire gader sa fille, elle a réduit ses heures de travail. 30 heures par semaine au lieu de 39. Avec 1 000 euros par mois, cette vendeuse ne peut pas financer le mode de garde.
Je ne peux pas prendre une assistante, impossible. Ma famille m'aide un peu mais là. Mon amie a trouvé une formation et ne peut plus.
Une amie de la famille payée 400 euros par mois au noir et des amis qui veillent sur Ghania de temps en temps. Ce système épuise cette maman. Leila a fait une demande pour une place en crèche il y a 18 mois, tout est plein.
Je n'arrête pas d'appeler les crèches, les garderies. Ils me disent tous qu'il n'y a pas de place.
Les parents modestes sont obligés Les ménages plus aisés, qui peuvent payer une nounou, bénéficient d'aide fiscale.
Ce type de dispositif relève davantage de la politique de l'emploi. Il s'agissait d'officialiser les emplois à domicile, dont la garde d'enfants fait partie.
Dans son rapport, la Cour des comptes souhaite que les ménages les plus aisés soient davantage mis a contribution pour financer de nouvelles places en crèche.
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