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Vol AF447: nouvelles recherches des boîtes noires

Les causes du crash du vol Air France AF447 Rio-Paris sont toujours inconnues avant de nouvelles recherches
Article rédigé par France2.fr
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Les marins de l'armée brésilienne repêchant la dérive de l'Airbus A330 du vol AF 447 (© France 2)

Les causes du crash du vol Air France AF447 Rio-Paris sont toujours inconnues avant de nouvelles recherchesLes causes du crash du vol Air France AF447 Rio-Paris sont toujours inconnues avant de nouvelles recherches

C'est ce qu'a déclaré Paul-Louis Arslanian, le directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), lors d'un petit déjeuner de presse à Paris lundi.

"Nous n'avons toujours pas compris la cause de l'accident de l'AF447", a-t-il déclaré à des journalistes, réunis par l'Association des Journalistes de la Presse Aéronautique et de l'Espace (AJPAE).

Le 2 juillet dernier, lors de la présentation de son rapport d'étape, le BEA avait estimé qu'une défaillance des sondes Pitot qui mesurent la vitesse de l'appareil était "un élément, mais pas la cause" de l'accident.

Reprise des recherches des boîtes noires "à l'automne"
"Les recherches devraient reprendre à l'automne. Quand à l'automne, je ne sais pas", a dit Paul-Louis Arslanian, lundi matin.
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Ces recherches devraient coûter "plus de 10 millions d'euros et peut-être plusieurs dizaines de millions d'euros", a-t-il précisé. L'avionneur européen Airbus a fait savoir début août qu'il participerait financièrement à ces recherches.

Les enregistreurs de vol peuvent être déterminants pour expliquer le crash, dont M. Arslanian affirme toujours ne pas connaître la cause. La tâche est complexe, étant donné la profondeur (évaluée entre 3.000 et 3.500 m) et le relief de l'océan Atlantique dans la zone de l'accident.

Le 20 août dernier, une deuxième phase des opérations de recherches sous-marines des enregistreurs de l'Airbus A330 d'Air France accidenté le 1er juin entre Rio et Paris s'était achevée sans résultat. Une première phase de recherches acoustiques avait cessé le 10 juillet, lorsque les balises des boîtes noires avaient a priori cessé d'émettre.

L'Airbus A330 d'Air France s'est abîmé dans l'océan Atlantique dans la nuit du 31 mai au 1er juin avec 216 passagers et 12 membres d'équipage. Il y avait notamment 58 Brésiliens et 72 Français à bord.

Les familles de victimes satisfaites de la reprise des recherches


Le président de l'association des familles françaises des victimes du vol AF447 Rio-Paris, Christophe Guillot-Noël, s'est félicité lundi de l'annonce de la reprise à l'automne des recherches des boîtes noires de l'A330 d'Air France.
"Au mois d'août, Airbus avait annoncé qu'il allait mettre 12 à 20 millions d'euro sur la table pour continuer les recherches de boites noires, c'est bien pour les familles qu'Airbus continue d'être impliqué" a déclaré M. Guillot-Noël à l'AFP, avant d'ajouter : "la firme a un intérêt majeur dans cette recherche, car les boîtes noires permettront de confirmer ou d'infirmer la responsabilité d'Airbus dans cet accident", a-t-il ajouté.

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