: Vidéo Wauquiez n'est "pas fier du spectacle" donné par l'UMP
"Je crois avoir vu passer tout ce que la démocratie peut compter d'irrégularités et (...) ça a été médiocre, pitoyable", a confié le député au sujet de l'élection du président de l'UMP qui a abouti à la défaite de son champion, François Fillon, face à Jean-François Copé.
PRESIDENCE DE L'UMP - "Je ne suis pas fier du spectacle qu'on a donné", lâche Laurent Wauquiez à propos du psychodrame qu'a été l'élection du président de l'UMP. "J'ai siégé pendant deux jours à la Cocoe, cette espèce de grosse commission" de contrôle du processus électoral, a commenté le député-maire du Puy-en-Velay sur Canal+, mercredi 21 novembre. "Je crois avoir vu passer tout ce que la démocratie peut compter d'irrégularités et (...) ça a été médiocre, pitoyable", a-t-il confié au sujet de ce scrutin qui a abouti à la défaite de son champion, François Fillon, face à Jean-François Copé.
"On aura vraiment fait la traversée de tout ce qu'il y a de pire dans la politique", a-t-il déploré. Interrogé sur le refus de l'ex-Premier ministre d'accepter le poste de vice-président de l'UMP proposé par Jean-François Copé, Laurent Wauquiez a ironisé : "Et maintenant ce qu'on va faire en plus, c'est négocier les postes ? Faire des petites enchères ?"
Il refuse la vision d'"une droite toujours plus dure"
Relancé sur sa motion, La Droite sociale, arrivée deuxième du vote des militants avec près de 22%, il a répondu : "On doit essayer de reconstruire notre spectre d'idées et de propositions et je veux y contribuer." "Si l'UMP se reconstruit en parlant uniquement de sécurité et d'immigration, on sera ridicules", a-t-il affirmé en allusion à la motion La Droite forte, première avec près de 28%. Il l'a qualifiée de "vision d'une droite toujours plus dure". "On a un devoir, être capables de faire vivre cette diversité de sensibilités", a-t-il jugé.
Quant au départ du centriste Pierre Méhaignerie vers l'UDI de Jean-Louis Borloo, Laurent Wauquiez estime que "ceux qui veulent faire vivre cette vision d'une UMP qui parle aussi pouvoir d'achat, social, il faut le faire à l'intérieur". Sinon "on ne laissera la voie qu'à un discours, celui de La Droite forte. Ça n'est pas ce que je veux pour mon parti."
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