: Vidéo Rencontre inédite entre Hollande et Rohani : l'analyse de Christian Malard
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En marge de l'assemblée générale des Nations unies, Barack Obama a choisi de ne pas rencontrer le président iranien Hassan Rohani. Contrairement au président français. François Hollande a-t-il raison de tendre la main à Hassan Rohani ? Réponse avec Christian Malard, éditorialiste de politique étrangère à France 3.
En choisissant de rencontrer le président iranien Hassan Rohani, une première depuis 2005 pour un président français, François Hollande veut tester son homologue. Ce n'est pas la première fois qu'un président iranien se dit prêt à ouvrir un nouveau chapitre dans les relations de son pays avec les Occidentaux. L'Iran est aujourd'hui étranglée économiquement par l'embargo, imposé par l'Occident, et le régime a besoin d'exutoires pour assurer sa survie politique. Mais le gouvernement iranien ne cesse de temporiser pour réaliser son programme nucléaire.
François Hollande, à la différence de Barack Obama, joue les éclaireurs en rencontrant Hassan Rohani afin de lui faire savoir que l'Occident attend des gages de sa bonne volonté. En premier lieu, l'arrêt de l'enrichissement de l'uranium sur certains sites nucléaires, comme celui de Fordow, enfoui sous les montagnes au sud de Téhéran.
Barack Obama et François Hollande savent aussi que l'Iran peut exercer une influence considérable sur Bachar Al-Assad et le Hezbollah libanais pour stabiliser le Moyen-Orient.
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