: Vidéo L'arsenal très fourni des radars routiers
Ils sont apparus sur les routes en avril 2004. Au 1er février, on en comptait 5 803 sur tout le territoire. Entretemps, ils se sont diversifiés, explique Christophe de Vallambras, de France 2.
Ils sont fixes, "feux rouges", pédagogiques, discriminants, "tronçon", mobiles, embarqués à bord de voitures banalisées... Les radars sont apparus il y a presque dix ans sur les routes de France. Au fil des années, l'arsenal s'est étoffé, explique Christophe de Vallambras, de la rédaction de France 2, jeudi 28 février pour atteindre le chiffre de 5 803 aujourd'hui. Depuis leur apparition, ils ont permis de réduire la vitesse moyenne de 10 km/h, ce qui a contribué à faire chuter le nombre de morts sur les routes de 7 720 en 2001 à 3 645 en 2012. Une baisse de 66%, selon les chiffres de la Sécurité routière.
Dès avril 2004, 70 radars fixes sont déployés sur tout le territoire pour atteindre 2 173 au 1er février 2013. Entre temps, il y a eu l'arrivée des radars "feux rouges" en 2009. Deux photos sont prises, une première si un véhicule franchit la ligne des feux alors au rouge, une deuxième si le véhicule poursuit sa route au-delà du feu. En 2011 apparaissent les radars discriminants, qui permettent de flasher les véhicules selon leur catégorie et ciblent en particulier les poids lourds.
Au deuxième semestre de la même année sont également mis en place les radars pédagogiques, qui annoncent la vitesse mais ne flashent pas, installés en amont de certains radars fixes ou dans des zones dangereuses. Puis le premier radar "tronçon" arrive en juin 2012. Il contrôle la vitesse moyenne pratiquée par les usagers sur une portion de route de plusieurs kilomètres, entre deux points, pour éviter les ralentissements trop brusques devant les radars fixes.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.