Cet article date de plus d'onze ans.

Vidéo Brève prise d'otages à la prison d'Arles

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Brève prise d'otage à la prison d'Arles (France 3 Provence-Alpes)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Un détenu a retenu un surveillant en le menaçant avec une fourchette et un couteau, durant plus de deux heures, à la maison centrale d'Arles. Il s'est rendu sans incident.

Moment de grande tension à la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône). Un détenu a retenu en otage un surveillant en le menaçant avec un couteau et une fourchette durant plus de deux heures à la maison centrale d'Arles, vendredi 14 juin. Le prisonnier s'est finalement rendu.

Selon les premiers éléments, l'homme, âgé de 40 ans, condamné en 2007 à trente ans de réclusion criminelle pour le meurtre de ses deux enfants dans l'est de la France, a demandé à voir un gardien vers 14 heures. A l'entrée du surveillant dans sa cellule, il l'a menacé avec deux armes fabriquées de manière artisanale, des couverts qu'il avait taillés, avant que deux moniteurs de sport n'arrivent pour essayer de le raisonner.

Des négociations avec le GIPN

L'une des sources proches de l'enquête a expliqué à l'AFP que ces armes pouvaient être "une fourchette ou un couteau de camping" taillé en forme de poinçon. L'un des moniteurs de sport, avec l'accord du détenu, a pris la place du gardien pris en otage. Les négociations ont alors été engagées avec des membres du GIPN (le groupe d'intervention de la police nationale), un groupe d'une dizaine de policiers d'élite arrivés de Marseille aux environs de 15 heures.

La prise d'otage s'est finalement achevée vers 16h30, sans incident. "Après des négociations avec le GIPN, au cours desquelles le détenu a formulé des requêtes allant de la demande d'un hélicoptère à la présence de la presse, pour finalement exiger de changer de prison, il a fini par se rendre", a détaillé à l'AFP une source proche de l'enquête.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.