: Vidéo Attentats : "Une partie de la jeunesse n'est pas Charlie"
Certains jeunes naviguent parfois entre théorie du complot, antisémitisme larvé et défiance envers la République. En cas d'apologie du terrorisme, les peines encourues sont lourdes. Extrait de "13h15 le dimanche" du 18 janvier.
Difficile pour certains de différencier le blasphème, qui n'est pas inscrit dans le droit français, de l'incitation à la haine et à la violence. C'est le cas de nombreux jeunes, souvent fans de Dieudonné.
Près de 70 procédures pour apologie du terrorisme ont été ouvertes en France depuis les attentats qui ont coûté la vie à 17 personnes, dans les locaux de Charlie Hebdo, à Montrouge et à l'Hyper Cacher de Vincennes.
Des peines de prison ferme
Les condamnations qui ont été prononcées au palais de justice de Paris sont à cet égard exemplaires. Une personne a notamment été condamnée à quatorze mois de prison ferme, assortis d'un mandat de dépôt.
"Quand quelqu'un dit que les frères Kouachi ont bien fait, on est dans l'apologie", explique un avocat, qui estime que les personnes condamnées n'avaient pas conscience de ce qui les attendait. Cette semaine, la France a découvert qu'une partie de sa jeunesse n'était pas Charlie.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.