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Vers une alliance des partis de gauche ?

NPA, PCF et Parti de Gauche ont poursuivi vendredi leurs discussions sur une éventuelle alliance aux régionales de mars
Article rédigé par France2.fr
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Jean-Luc Mélenchon, fondateur du Parti de gauche. (© AFP - Boris Horvat)

NPA, PCF et Parti de Gauche ont poursuivi vendredi leurs discussions sur une éventuelle alliance aux régionales de marsNPA, PCF et Parti de Gauche ont poursuivi vendredi leurs discussions sur une éventuelle alliance aux régionales de mars

A l'issue de la troisième rencontre qui se tenait au siège des Alternatifs à Paris, Guillaume Liégard du comité exécutif du NPA s'est montré optimiste.

"Deux nouvelles réunions sont prévues", on est "toujours en course" a-t-il indiqué.

La première d'entre elles, qui aura lieu le 28 octobre, portera sur "des éléments liés au premier tour". A cette date, le PCF aura précisé son "offre politique nationale" lors de son Conseil national (parlement) programmé les 24-25 octobre.

Puis, le 2 novembre, les partenaires devront "discuter des éléments de programme de rupture", a précisé un responsable du parti d'Olivier Besancenot.

Seul hic, le PCF renvoie à ses négociations avec le PS dans une bonne moitié des régions, ce qui est inenvisageable pour le NPA opposé à des accords de gestion avec les socialistes dans les exécutifs. Patrice Bessac ne s'y trompe d'ailleurs pas. Pour ce porte-parole du PCF, le principal "point d'achoppement" concerne "la question de la construction de majorités alternatives" avec un "débat qui se poursuit avec le NPA sur la gestion ou pas avec le PS".

"Le NPA dit -pas de majorité possible avec le PS-" mais "à moins d'être en tête dans toutes les régions, il faut quand même se placer dans la possibilité où on n'est pas majoritaire partout", ironise M. Bessac. "A partir de l'offre nationale, chacun sera amené à se positionner", assure le responsable communiste. Mais selon les statuts du PCF, cette offre sera discutée dans les régions par les militants, ce qui signifie que des accords locaux différents de l'offre nationale pourraient se dégager.

"On peut signer avec le PCF et le NPA un accord national (...) et si des régions font autre chose, on verra bien comment on réagit", fait valoir Eric Coquerel, secrétaire national PG, pour qui cette troisième réunion "unitaire" était "la plus constructive des trois". On a pu "vérifier qu'il y a plus d'accords que de désaccords", a-t-il dit, se félicitant que "tous ont eu la sagesse de dire +on attend la réunion du 28+".

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