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Mallettes africaines : les accusations de Bourgi classées sans suite

Début septembre, cet ex-conseiller officieux de l'Elysée avait accusé Jacques Chirac et Dominique de Villepin d'avoir reçu des fonds occultes en provenance d'Afrique.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'avocat et ancien conseiller officieux de l'Elysée sur les affaires africaines, Robert Bourgi, le 12 septembre 2011, à Paris. (JOHANNA LEGUERRE / AFP)

Des valises de billets offertes à Jacques Chirac et Dominique de Villepin par des chefs d'Etats africains. Ces accusations, émises par l'ex-conseiller officieux de l'Elysée sur l'Afrique Robert Bourgi, ont fait grand bruit début septembre. Elles n'auront finalement pas de développement judiciaire. L'enquête a été classée sans suite mercredi 16 novembre.

Dans une interview au JDD le 11 septembre, l'avocat et ancien conseiller de l'ombre, a raconté avoir transporté à plusieurs reprises des fonds occultes dans des mallettes provenant de chefs d'Etat africains, pour un montant de quelque 20 millions de dollars (15 millions d'euros). Il les aurait ensuite remis, a-t-il confié, à Jacques Chirac et Dominique de Villepin. 

Le parquet de Paris a indiqué que ces allégations ne pouvaient pas être confortées par un quelconque élément de preuve. Il a également précisé qu'en raison de la période visée, de 1997 à 2005, l'infr

L'avocat et ancien conseiller officieux de l'Elysée sur les affaires africaines, Robert Bourgi, le 12 septembre 2011, à Paris. (JOHANNA LEGUERRE / AFP)
action était de toute façon prescrite.

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