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Valérie Trierweiler revient sur son "refus inconscient du rôle"

Dans un entretien au Monde, la compagne du président François Hollande, revient sur l'apprentissage de son "rôle".  

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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La compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, le 13 novembre 2012 à Lapugnoy (Pas-de-Calais). (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Affaire du "tweet", plainte contre les auteurs du livre La Frondeuse, qui lui est consacré,  entretien avec des opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ou annonce de sa présence en qualité de témoin lors du mariage d'un couple homosexuel une fois la loi sur le mariage pour tous adoptée : Valérie Trierweiler a fait couler beaucoup d'encre depuis le mois de mai. Dans Le Monde (article pour abonnés), la compagne de François Hollande raconte samedi 15 décembre comment elle a désormais accepté de "devenir une personne publique." 

Valérie Trierweiler, qui avait annoncé son souhait de demeurer journaliste après l'élection de François Hollande, a reconnu avoir mis du temps à accepter son nouveau statut : "même à la Maison Blanche, je n'étais pas du tout impressionnée, raconte-t-elle dans Le Monde. J'y suis allée comme avant, en observatrice. François, lui, était président avant d'être élu. Moi, j'ai toujours eu un temps de retard. Je n'ai jamais rien voulu anticiper." Elle évoque même un "refus inconscient du rôle". Un rôle de Première dame, un terme par ailleurs "désuet", estimait-elle en juin. "C'est un peu comme si on m'avait fait sauter en parachute sans parachute", se souvient-elle dans Le Monde.

Et puis il y a eu ce "déclic", vers la fin septembre, écrit Le Monde"A un moment, j'ai pris conscience de ce qu'on attendait de moi. Le 6 mai, je n'avais rien mesuré du tout. C'est un peu comme si on m'avait fait sauter en parachute sans parachute..."

Ce "rôle sans statut", elle a décidé de l'aborder à la manière de Danièle Mitterrand. La compagne de François Hollande vient également de renoncer à un projet de série documentaire sur des sujets humanitaires, sur Direct 8. "On apprend", a-t-elle dit au Monde.

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