Cet article date de plus de treize ans.

Une manifestation a eu lieu pour demander l¿abrogation des 61 permis de recherche d'hydrocarbures en vigueur en France.

José Bové, "chef de fil des anti-schiste" s"est joint à la manifestation accompagné d"élus locaux. La préfecture revendiquait 2.000 personnes. Les organisateurs en dénombraient 4.000.
Article rédigé par France2.fr avec agences
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Le 23 octobre 2011, à Barjac. (GERARD JULIEN / AFP)

José Bové, "chef de fil des anti-schiste" s"est joint à la manifestation accompagné d"élus locaux. La préfecture revendiquait 2.000 personnes. Les organisateurs en dénombraient 4.000.

"Les combustibles fossiles n'ont pas d'avenir", "Et nous les jeunes, on fera quoi quand vous aurez tout pourri?", "Les pétroliers magouillent, l'Etat embrouille, les citoyens dérouillent", affichaient quelques-unes des nombreuses banderoles déployées par la foule, venue principalement du Sud-Est, selon Antoine Combier, responsable de la coordination du collectif ardéchois contre les gaz de schiste.

Tout en se félicitant du succès de la "mobilisation citoyenne" qui a abouti à l' abrogation, officialisée le 13 octobre, des trois permis de recherche de gaz de schiste accordés à Total et à l'américain Schuepbach dans le Sud de la France, les manifestants ont appelé à continuer le combat.

"Tous les permis, dont celui du bassin d'Alès, ici à Barjac, doivent être abrogés quel que soit le produit qu'on recherche", a estimé Jacqueline Balvet, représentante de l'organisation altermondialiste Attac.

Cette militante craint que la loi qui interdit depuis juillet la technique de la fracturation hydraulique, notamment accusée de polluer les nappes phréatiques, soit contournée.

Sur les 61 permis d'exploration restants, la plupart concernent le gaz et le pétrole conventionnels, principalement dans les bassins parisien et aquitain, pour lesquels la fracturation n'est pas nécessaire. Seuls huit concernent des hydrocarbures dits non conventionnels (gaz de houille), mais leurs détenteurs ont tous renoncé à la fracturation, selon Bercy.

Cette technique controversée consiste à "fracturer" la roche en grande profondeur (1.500 à 3.000 mètres) avec un mélange d'eau, de sédiments et de produits chimiques projeté à haute pression, afin de libérer les hydrocarbures.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.