Le ministre de l'Intérieur doit préciser lundi 11 mai les mesures concernant l'expérimentation d'une baisse de la limitation de vitesse à 80 km/h sur les quelques tronçons de routes du réseau secondaire.
Lundi 11 mai, le ministre de l'Intérieur doit préciser les mesures concernant l'expérimentation des 80 km/h au lieu des 90, sur trois tronçons de routes très accidentogènes de l'Hexagone. La nationale 57, entre Vesoul et Besançon, une succession de longues lignes droites et de courbes, fait partie des trois tronçons de routes concernés. En 10 ans, 11 morts et 43 blessés. Aujourd'hui, la vitesse maximale y est de 90 km/h, avant l'été, elle passera à 80 km/h. 10 km/h de moins mais les élus du secteur ne sont pas convaincus.
Une expérience sur deux ans
Autre tronçon concerné par l'expérimentation à venir : la nationale 7, entre Tain-l'Hermitage et Valence. "Là aussi, beaucoup de circulation et de nombreux accidents", constatent le journaliste de France 2. La nationale 79 dans l'Allier est également concernée par l'expérience. Trois secteurs accidentogènes en tout, largement insuffisants pour les partisans d'une généralisation de la mesure. Pour eux, 80 km/h sur tout le réseau secondaire permettrait de sauver 400 vies par an. L'expérimentation doit durer deux ans.
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