Cet article date de plus d'onze ans.

Sciences Po : Hervé Crès succède à Richard Descoings

L'adjoint du directeur mort en avril a été élu mardi à la tête de l'IEP de Paris. Sa désignation doit encore être avalisée par la ministre de l'Enseignement supérieur et le président.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Hervé Crès (au premier plan), le 4 avril 2012 à Sciences Po lors d'une cérémonie d'hommage à l'ancien directeur de l'IEP de Paris, Richard Descoings. (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

SOCIETE - Fumée blanche au-dessus de Sciences Po. Hervé Crès, 45 ans, a été élu mardi 30 octobre par le conseil de direction de l'Institut d'études politiques  (IEP) de Paris pour succéder à Richard Descoings, le précédent directeur, mort en avril. Numéro deux de 2008 à 2012, il a recueilli à l'issue d'un débat houleux 13 voix, 14 votes blancs et nuls, un contre et un non exprimé.

Hervé Crès, qui assure l'intérim depuis avril, avait déjà été élu lundi par le conseil d'administration de la Fondation nationale des sciences politiques. Traditionnellement, la même personne assure les deux fonctions. Hervé Crès était considéré comme le candidat des présidents de ces deux conseils de Sciences Po, Jean-Claude Casanova et Michel Pébereau.

En attendant l'aval de François Hollande

Près de sept mois après la mort brutale de Richard Descoings à New York, l'école devra encore patienter plusieurs semaines avant d'avoir un directeur en fonction : sa désignation doit encore être avalisée par la ministre de l'Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, et par le président, François Hollande, qui doit signer un décret.

L'exécutif a fait savoir qu'il attendrait la publication le 22 novembre du rapport définitif de la Cour des comptes, qui a enquêté sur la gestion de l'établissement sous l'ère Descoings entre 2005 et 2010. Des fuites du rapport provisoire ont pointé des avantages en nature indus ou des frais de déplacements trop élevés. Avant même la disparition de Richard Descoings, Mediapart avait fait des révélations sur des "superbonus" pour des dirigeants dans une école à moitié financée par l'argent public. Elles avaient terni l'image du charismatique patron qui avait dépoussiéré l'institution avec une ouverture sociale et un rayonnement à l'international.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.