Après l'annonce de Sarkozy, Vanneste dément son exclusion de l'UMP
Le député du Nord, auteur de multiples déclarations homophobes, se dit victime de harcèlement de la part du parti présidentiel. C'est la deuxième fois en quelques semaines qu'il nie son éviction.
Christian Vanneste, le député du Nord auteur de nombreuses sorties homophobes, embarrasse depuis un moment l'UMP. Mais selon Nicolas Sarkozy, ce ne serait plus un problème : le président candidat a annoncé mardi 17 avril sur France Inter son exclusion du parti.
Le député "harcelé" par des cadres du parti
"Je suis victime d'un harcèlement", a déclaré Christian Vanneste à FTVi. Il dément l'annonce du président candidat et affirme être toujours membre du parti majoritaire. Selon lui, certains cadres de la majorité "font une fixette" sur lui, notamment Jean-François Copé et d'autres "qui sont gays". Le député du Nord se dit aussi "blessé", estimant que le parti a atteint un rare niveau d'ingratitude. "Je suis surpris que Nicolas Sarkozy parle d'un sujet aussi marginal qui est un problème interne au parti. Je pensais qu'il avait d'autres chats à fouetter", ajoute-t-il. Toutefois, Christian Vanneste assure qu'il se montrera "responsable" et voterait pour le président candidat.
Interrogé sur son éventuel départ de l'UMP, le député répond qu'il attend de voir les résultats de l'élection présidentielle. D'après lui, "un éclatement du parti est possible" si les scores sont mauvais. Fin mars, Jean-François Copé expliquait "attendre" que le député du Nord parte de lui-même. De son côté, l'intéressé assurait être toujours "membre de l'UMP".
Nicolas Sarkozy était interrogé dans le même entretien radiophonique sur l'adoption par les couples homosexuels, à laquelle il a réitéré son opposition. "Pour faire un enfant, il faut un homme et une femme", a-t-il expliqué, précisant haïr "toute forme d'homophobie et de racisme".
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