Quand les vendanges se font à cheval
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Dans cette exploitation de la Marne, les vignerons reçoivent une aide précieuse et inattendue.
Au 21e siècle, ces deux juments de la Marne sont des pionnières. "On avait des chevaux et on s'est dit pourquoi pas. L'idéal avec le cheval c'est qu'on ne porte plus 100 kilos, c'est la luge qui le fait. Le cheval ne porte pas, il ne faut qu'une traction", décrit Hubert Révolte, vigneron et propriétaire de Câline et Perle. Cette luge a été imaginée par trois Champenois : un vigneron, un maréchal-ferrant et un ferronnier. Trois prototypes profilés pour ne pas renverser la récolte et qui glissent parfaitement sur l'herbe.
"Tout le monde veut leur faire des papouilles"
Après un dressage d'une semaine en Bourgogne, les deux juments obéissent maintenant parfaitement au son de la voix du vigneron. "C'est plus difficile de manier les vendangeurs que les chevaux. Tout le monde veut leur faire des papouilles et des mamours et ils n'en ont pas besoin. Alors, on briefe plus les vendangeurs", raconte Hubert Révolte. Le soir, quand la journée de travail se termine, tous les vendangeurs ont le droit de murmurer à l'oreille de Perle et de Câline.
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