Effondrement de deux immeubles à Marseille : Castaner fait état de "potentiellement" dix personnes portées disparues

France Télévisions
Publié Mis à jour
Des sauveteurs interviennent sur le site de l'effondrement de deux immeubles qui se sont effondrés, le 5 novembre 2018, à Marseille. (GERARD JULIEN / AFP)

Les autorités tentent de retrouver la trace de huit habitants de l'un des édifices détruits et de deux passants, selon un décompte donné dans la soirée par le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, qui s'est rendu sur les lieux. Par ailleurs, deux passants sont recherchés.

Ce qu'il faut savoir

"Je suis peu optimiste, (...) mais tant qu'il y aura un doute nous rechercherons", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, dans la soirée du lundi 5 novembre, après l'effondrement de deux immeubles anciens dans le centre de Marseille dans la matinée. Face aux journalistes, le ministre a insisté sur l'emploi du conditionnel pour évoquer le bilan humain de cet effondrement. "Huit personnes auraient été susceptibles de se trouver dans l'immeuble et pourraient éventuellement avoir été emportées dans l'effondrement. (...) Nous sommes dans l'inquiétude, potentiellement je vous le dis parce que les certitudes ne sont pas évidentes, pour huit personnes et deux personnes situées sur la rue", a expliqué Christophe Castaner. Un peu plus tôt dans la soirée, le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur avait évoqué neuf portés disparus : sept personnes habitant le 65 de la rue d'Aubagne qui sont "recensées manquantes" et "deux passants identifiés par la vidéosurveillance."

 Deux immeubles du centre de Marseille. Les deux bâtiments de trois étages étaient jumelés et abritaient 12 logements au total. Ils se trouvaient aux numéros 63 et 65 de la rue d'Aubagne, dans le 1er arrondissement de la ville. C'est l'immeuble situé au numéro 67 qui menaçait à son tour de s'écrouler. Deux passants légèrement blessés ont été transportés à l'hôpital, ont affirmé les marins-pompiers de Marseille à franceinfo. 

L'un des bâtiments était "fermé"L'un des deux immeubles, le numéro 63, était "fermé", a assuré à la presse Julien Ruas, adjoint au maire responsable du bataillon de marins-pompiers. Il faisait l'objet d'un arrêté de péril. Mais "on doit voir s'il y a des gens sous les décombres du 65 rue d'Aubagne", a-t-il ajouté.

Un autre immeuble menaçait de s'effondrer à son tour. Selon le préfet de police des Bouches-du-Rhône à franceinfo, les pompiers ont démoli un troisième bâtiment. "Il était dangereux et menaçait de s'effrondrer sur les sauveteurs", a précisé Olivier de Mazières.