Pour l'IFOP, le chef de l'Etat est au plus bas depuis son élection, tandis que selon BVA, il gagne deux points

Les deux enquêtes ont été réalisées avant le premier tour des élections régionales.

Le sondage IFOP-Paris Match est le plus négatif pour le chef de l'Etat (36% de sondés favorables à son action, contre 64% se disant hostiles). Le baromètre BVA-Orange-L'Express-France Inter voit en revanche Nicolas Sarkozy et François Fillon reprendre des couleurs.

L'enquête IFOP
Selon le sondage IFOP-Paris Match, 36% des personnes interrogées approuvent l'action de Nicolas Sarkozy, tandis que 64% expiment leur défiance, y compris les personnes âgées de plus de 65 ans.

Les "traits d'image" présidentiels sont également à la baisse avec deux records: l'appréciation de la politique sociale au plus bas depuis deux ans, la capacité du locataire de l'Elysée à incarner sa fonction, qui descend pour la première fois sous le seuil des 50%.

A l'inverse, le Premier ministre François Fillon semble continuer à bénéficier de l'indulgence de l'opinion: 54% des sondés approuvent son action, 46% exprimant un avis opposé. Jamais l'écart de popularité entre le président de la République et son chef de gouvernement (18%) n'a été aussi élevé, relève l'IFOP.

Sondage effectué du 11 au 12 mars auprès d'un échantillon de 1006 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

L'enquête BVA
Les deux têtes de l'exécutif, Nicolas Sarkozy et François Fillon, gagnent deux points de bonnes opinions au mois de mars dans le baromètre BVA-Orange-L'Express-France Inter.

41 % des personnes interrogées disent avoir une bonne opinion du chef de l'Etat (+ 2 points par rapport au mois de février), contre 56% d'opinions négatives (stable par rapport à février). Si l'on en croit le sondage, Nicolas Sarkozy regagne en particulier la confiance d'électeurs de droite.

Le Premier ministre reste au-dessus du président de la République avec 53% de bonnes opinions (+ 2) et 42 % de mauvaises (+ 1).

Sondage réalisé les 12 et 13 mars, avant le premier tour des élections régionales perdu par la majorité, auprès de 950 personnes de 18 ans et plus.