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Double homicide dans les Cévennes : "la cicatrice ne se refermera pas" dans les communes voisines du village des Plantiers

L'homme soupçonné d'avoir tué mardi son patron et un de ses collègues dans la scierie situé dans le village des Plantiers a été interpellé vendredi soir.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Gard Lozère
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Les gendarmes bouclent le secteur des Plantiers (Gard), lors de la recherche de l'auteur présumé du double homicide dans une scierie. Photo d'illustration. (PHILIPPE THOMAIN / RADIO FRANCE)

"La cicatrice ne se refermera pas", a réagi vendredi sur France Bleu Gard Lozère Régis Bourelly, maire de la commune de Saint-Andre-de-Valborgne, après que l'homme suspecté du double-meurtre dans une scierie des Plantiers mardi a été interpellé.

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À Saint-André-de-Valborgne, commune limitrophe des Plantiers, "le deuil va se faire", lâche Régis Bourelly. L'arrestation du suspect est vécue comme "un soulagement". Face aux forces de l'ordre, Valentin Marcone, a simplement dit "excusez-moi, je me rends". Mais le maire de Saint-André-de-Valborgne entend penser avant tout aux deux victimes. "Il peut dire ce qu'il veut. On va l'écouter. Mais il y a deux personnes qui ont perdu la vie, et des familles endeuillées pour la vie." Régis Bourelly ajoute qu'"il ne faut pas oublier que ce monsieur a tué deux personnes de sang-froid. Et ça je ne l'admets pas. Il a arraché la vie à deux personnes".

"Comprendre le geste"

Au village de Saumane, où habitait l'employé de la scierie qui a été tué aux côtés de son patron, Laurette Angéli, la maire, veut "comprendre le geste" du tireur. "Quelqu'un qui a une femme et un enfant en bas âge, je ne comprends pas bien ce qui a pu provoquer ça chez lui", s'interroge la maire sur France Bleu Gard Lozère.

Après le soulagement, Laurette Angéli veut aborder le deuil de sa commune : "Nous, on va enterrer Martial, qui est un habitant de Saumane. On va essayer d'être proche de sa femme. Il n'y aura aucun journaliste à l'enterrement", à la demande de l'épouse de la victime.

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