L'hypothèse d'une mauvaise vague de plus en plus privilégiée après la disparition en mer du PDG de Quiksilver
Les mauvaises conditions météo expliqueraient la disparition en mer de Pierre Agnès, le PDG de Quiksilver a rapporté France Bleu Gascogne vendredi.
L'hypothèse d'une mauvaise vague est de plus en plus privilégiée a rapporté vendredi 2 février France Bleu Gascogne. Quiksilver a confirmé la mort de son PDG, trois jours après sa disparition en mer au large d'Hossegor dans les Landes.
Pierre Agnès, 54 ans, a disparu en mer alors qu'il faisait une sortie de pêche. Selon les images de la vidéosurveillance de la capitainerie, son bateau a quitté le port de Capbreton (Landes) à 7h15 mardi matin. Le PDG de Quiksilver se serait ensuite retrouvé coincé par le brouillard, selon les premiers éléments de l'enquête. À un ami au téléphone, il a dit attendre que la brume se lève pour rentrer. Son bateau a alors été retrouvé vers 8h30, vide, échoué sur la plage du Boîteux à Soorts-Hossegor. L'important dispositif de recherche mis en place n'aura pas permis de le retrouver.
Une vague l'a fait chavirer
Après quatre jours d'enquête, c'est bien la météo qui semble expliquer ce drame. Les enquêteurs de la gendarmerie maritime de Brest, spécialisés dans les disparitions en mer, ont fait vendredi un premier point sur leurs investigations avec le procureur de Dax. Ils commencent à comprendre ce qu'il s'est passé. Il est ainsi de plus en plus vraisemblable que Pierre Agnès ait pris une vague de côté qui l'a fait chavirer. Les autres hypothèses ont été écartées. Les indices sur la coque montrent qu'il n'a pas été heurté par un objet flottant. Les moteurs, qui n'ont pas encore été examinés, ils fonctionnaient à la sortie du port de Capbreton. Pierre Agnès était en parfaite santé.
Scénario à confirmer
L'accident serait donc bien dû à la météo. A ce fameux brouillard qui l'aurait empêché de bien voir les creux de 3 à 4 mètres de ce matin-là et qui poussait le patron de Quiksilver à avancer lentement avec son hors-bord sans quille, moins stable donc dans les vagues.
Pour confirmer cette piste les spécialistes de la gendarmerie maritime de Brest doivent encore recouper tous les critères météo de cette matinée de mardi : la force, la longueur, la hauteur de la houle et la direction du courant. Ils vont également relever point par point les positions GPS de Pierre Agnès. Ils feront ensuite une simulation avec des outils spéciaux.
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