Parmi les 1 600 pensionnaires du zoo de la Palmyre, certains se prélassent en plein air tandis que des espèces ont besoin de vivre à 24 degrés. "Ce sont des animaux de régions tropicales […] habitués à des températures assez importantes, il serait catastrophique de ne pas avoir de chauffage l’hiver", selon Thierry Petit, vétérinaire au zoo. Pour réchauffer les cages, des lampes UV et des bassins filtrés et chauffés, un système très énergivore. Des inquiétudes avec la crise énergétique Une quarantaine d’espèces dépendent d’un climat, la crise énergétique inquiète la direction du zoo. "Nous n’avons pas une activité où on peut réduire la voilure, soutient Pierre Caillé, directeur du Zoo de la Palmyre. Il n’est pas question que l’on arrête de chauffer en plein hiver et on ne peut pas leur mettre un manteau." L’infrastructure dépense 200 000 euros par an en énergie, une facture qui pourrait être multipliée par cinq dans les prochains mois.