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Nicolas Sarkozy s'est rendu samedi au Forum de Saint-Pétersbourg pour conforter la place de la France en Russie

"J'ai une conviction, c'est que l'Europe et la Russie, nous devons travailler ensemble de façon stratégique, de façon très proche et dans un rapport de confiance", a déclaré M. Sarkozy en concluant le forum avec son homologue russe Dmitri Medvedev.2.000 participants dont la plupart des patrons du CAC 40 participaient à la 14e édition du Forum.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Le président russe Dmitri Medvedev et Nicolas Sarkozy à Berlin, le 9 novembre 2009. (AFP - Ria Novosti, Vladimir Rodionov)

"J'ai une conviction, c'est que l'Europe et la Russie, nous devons travailler ensemble de façon stratégique, de façon très proche et dans un rapport de confiance", a déclaré M. Sarkozy en concluant le forum avec son homologue russe Dmitri Medvedev.

2.000 participants dont la plupart des patrons du CAC 40 participaient à la 14e édition du Forum.

Le fonds russe Hermitage a signé samedi une lettre d'intention pour construire deux tours de 320 m dans le quartier de la Défense près de Paris, un investissement de près de 2 milliards d'euros, lors de la visite en Russie du président français Nicolas Sarkozy.

Autres accords économiques: GDF-Suez a signé le contrat final lui permettant d'entrer dans le projet de gazoduc North Stream avec le Russe Gazprom et deux partenaires allemands. De son côté, EDF a signé un protocole d'accord avec Gazprom et le groupe italien Eni en vue de sa prise de participation dans le projet de gazoduc South Stream . Arianespace a pour sa part signé un contrat d'acquisition de 10 lanceurs Soyouz.

"La guerre froide, c'est fini. Le mur (de Berlin), c'est fini. La Russie est une grande puissance, nous sommes des voisins, nous avons vocation à être des amis, nous devons nous rapprocher", a affirmé

Nicolas Sarkozy qui a également redit sa confiance en Dmitri Medvedev.

Il a également salué la décision de la Russie de s'associer aux récentes sanctions adoptées par le Conseil de sécurité de l'ONU contre l'Iran, assurant que "rien n'aurait été possible s'il n'avait fait et assumé ce choix".

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