Frédéric plonge faire des soudures pendant trois heures sous l'eau. Dans l'ancienne base des sous-marins à Lorient (Morbihan), on apprend à travailler immergé dans l'obscurité. À terme, ces stagiaires scaphandriers seront aptes à intervenir jusqu'à 50m de profondeur. Un peu plus loin, Christopher vient de couler du béton sous un quai, il remonte après deux heures et demie sous l'eau.1 500 scaphandriersUne fois la formation terminée, les travaux qui attendent ces plongeurs seront variés : installation pétrolière offshore, intervention sur les pieds d'un pont ou encore sous un tunnel dans une eau boueuse. Pour faire un bon scaphandrier, pas besoin d'être soudeur ou maçon, par contre il faut être plongeur. On estime à environ 1 500 le nombre de scaphandriers en France. Tous ne sont pas actifs à temps plein car pour l'instant, le secteur des énergies marines renouvelables n'est pas un débouché.