Les principaux points de l'intervention de Nicolas Sarkozy
Le président de la République était interviewé ce jeudi soir depuis l'Elysée.
Nom de code : "Face à la crise". Invité : Nicolas Sarkozy. Contradicteurs : les jouranlistes Yves Calvi et Jean-Pierre Pernaut. Le président de la République a répondu jeudi 27 octobre aux deux journalistes pendant une heure et demie dans son bureau de l'Elysée. A l'ordre du jour : la crise de la zone euro, mais le chef de l'Etat a aussi évoqué d'autres sujets. Retour sur les principaux points :
• L'accord conclu la nuit dernière à Bruxelles : "S'il n'y avait pas eu d'accord, ce n'était pas seulement l'Europe qui sombrait dans la catastrophe, mais le monde entier".
• Il a justifié la restructuration de la dette grecque de 50% en soulignant "la responsabilité des banques" dans la crise.
• Il a annoncé qu'une équipe de négociateurs européens serait au côté du gouvernement grec pour vérifier point par point qu'il respecte ses engagements.
• Il s'est voulu rassurant concernant la santé des banques françaises, mais a indiqué que les rémunérations et bonus abusifs seraient sanctionnés.
• Il a justifié sa politique économique en attaquant les mesures prises sous des gouvernements socialistes, notamment la retraite à 60 ans et les 35 heures.
• Nicolas Sarkozy a annoncé que la croissance pour 2012, prévue jusque là à 1,75 %, est ramenée à 1 % du fait de la crise. Ce qui conduira à trouver "6 à 8 milliards d'euros supplémentaires" pour boucler le budget.
• Le président a démenti une augmentation générale du taux de TVA, car cela nuirait au pouvoir d'achat et serait "injuste", mais ne s'est pas prononcé quant à l'instauration d'un taux intermédiaire.
• Les mesures seront annoncés après le sommet du G20 des 3 et 4 novembre à Cannes.
• Il s'est dit en faveur d'une convergence fiscale entre la France et l'Allemagne.
• Nicolas Sarkozy a laissé entendre que la crise en France était notamment liée à la retraite à 60 ans et aux 35 heures, mesures prises sous des gouvernements de gauche.
• Il ne s'est pas déclaré candidat à la présidentielle, mais a annoncé qu'il dévoilerait son choix fin janvier-début février.
• Enfin, interrogé sur l'affaire Karachi et le financement de la campagne d'Edouard Balladur en 1997, il a affirmé que "rien ne sortirait de tout cela".
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