Les forces de l'ordre ont procédé à 549 interpellations sur le territoire national contre 288 l'an dernier
Le nombre des voitures brûlées pendant la nuit de la Saint-Sylvestre a "légèrement diminué" par rapport à l'an dernier, s'élevant à 1.137 contre 1.147 un an plus tôt, selon le ministre de l'intérieur.
"La nuit" s'est bien déroulée et aucun incident important n'a été constaté", avait précisé auparavant Brice Hortefeux.
549 personnes ont été interpellées (contre 288 l'an dernier) et 481 placées en garde à vue (contre 219 l'an dernier), selon le bilan définitif. L'an dernier, le nombre des voitures brûlées au plan national était en hausse de 30%.
Sur Paris et les trois départements de la petite couronne (Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine et Val-de-Marne), le nombre des véhicules brûlés a diminué "dans des proportions sensiblement plus importantes qu'au plan national", a précisé le ministre, dans un communiqué. Il est en baisse de plus de 20%, à 198. Des individus ont été pris en flagrant délit de tentatives de feux de véhicules, de poubelles et de jets de projectiles incendiaires sur les forces publiques.
Par ailleurs, à Pantin, les pompiers de Paris ont dû intervenir pour une intoxication collective au monoxyde de carbone qui a touché 250 personnes et fait 65 blessés dont 6 graves.
Pour cette nuit de réveillon, la Préfecture de police avait mis en place un dispositif comprenant environ 8.000 policiers sur Paris et les 3 départements de la petite couronne.
L'étude de la cartographie des 3 années précédentes a permis le renforcement du maillage territorial à travers un travail préalable de repérage et la mise en oeuvre d'un dispositif préventif, en particulier sur les feux, l'enlèvement des épaves de véhicules, la visites des parties communes et l'utilisation d'un hélicoptère pour contrôler les points hauts tels que les toits des immeubles.
Au total, près de 45.000 policiers et gendarmes étaient mobilisés dans toute la France.
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