Les différentes positions de la gauche sur le burkini
C’est une décision qui fera jurisprudence : celle du Conseil d’Etat sur les arrêtés anti-burkini.
On contraste d’abord que la parole se libère. D’un côté il y a Manuel Valls, qui a toujours été le défenseur d’une laïcité non négociable. Il soutient, il comprend tous les maires qui ont pris un arrêté anti-burkini, ce symbole d’asservissement comme il le définit. Dans le gouvernement, Jean-Vincent Placé est sur la même longueur d’onde.
Zizanie au sein du gouvernement
De l’autre côté, Najat Vallaud-Belkacem, Marisol Touraine et Axelle Lemaire : trois ministres qui redoutent la stigmatisation causée par ses arrêtés. Elles se désolidarisent de Manuel Valls. A gauche, Anne Hidalgo ou Cécile Duflot demandent l’arrêt de ce que nomme la maire de Paris "l’hystérie politique et médiatique". Quant à François Hollande, il déclare qu’il ne faut "ni provocation, ni stigmatisation, le simple respect des règles". L’art de la synthèse, c’est surtout très prudent juste avant la décision du Conseil d’Etat.
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