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Le tribunal des affaires de Sécurité sociale (TASS) a reconnu mardi comme accident du travail un cas de suicide

En février 2007, Raymond D., 38 ans, technicien au Technocentre Renault de Guyancourt (Yvelines) s'était pendu à son domicile.Le salarié avait écrit: "Je ne peux plus rien assumer, ce boulot c'est trop pour moi, ils vont me licencier et je suis fini, je ne saurai pas faire son top série de merde à Gosn (sic) et à Hamel, pardon, bonne chance".
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
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En février 2007, Raymond D., 38 ans, technicien au Technocentre Renault de Guyancourt (Yvelines) s'était pendu à son domicile.

Le salarié avait écrit: "Je ne peux plus rien assumer, ce boulot c'est trop pour moi, ils vont me licencier et je suis fini, je ne saurai pas faire son top série de merde à Gosn (sic) et à Hamel, pardon, bonne chance".

Les juges du TASS, ont conclu que "l'acte suicidaire de M. D. est survenu par le fait du travail".

Deux précédents suicides de salariés du Technocentre en 2006 et 2007 avaient été classés comme accident du travail dès 2007 par une commission de recours amiable, instance paritaire de la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) des Yvelines.

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