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Le prix du gaz va augmenter de 4,4% au 1er janvier 2012

Le gouvernement a modifié la règle de calcul des tarifs réglementés pour maintenir la hausse sous les 5%, comme l'avait promis le ministre de l'Economie, François Baroin, samedi.

Article rédigé par franceinfo
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Les tarifs réglementés du gaz s'appliquent à quelque 10 millions de ménages français. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Le ministre de l'Industrie, Eric Besson, a annoncé mardi 13 décembre une augmentation du prix du gaz de 4,4 % à partir du 1er janvier 2012.

Le 28 novembre, le Conseil d'Etat avait invalidé le gel des prix décidé par le gouvernement, l'accusant de ne pas avoir tenu compte de la règle de calcul officielle. Selon cette règle, le prix du gaz aurait dû augmenter de 8,8 % à 10 % pour les particuliers, afin de refléter l'évolution des coûts d'approvisionnement de GDF-Suez.

Pour limiter l'augmentation à 4,4 %, le gouvernement a décidé de modifier cette règle de calcul, explique le communiqué du ministère de l'Energie. 

Un tarif social du gaz plus intéressant 

Pour compenser cette hausse, le tarif social du gaz dont bénéficient environ 300 000 foyers à bas revenus, va être revalorisé de 10 %, a annoncé Eric Besson. Ce dispositif instauré en 2008 offre une réduction forfaitaire des factures de gaz, sous conditions de ressources. 

"La réduction moyenne pour un foyer de quatre personnes chauffé au gaz et éligible à la CMU complémentaire passera de 142 euros à 156 euros par an", précise le communiqué.

Une décision attendue

Samedi, le ministre de l'Economie, François Baroin, avait confirmé une augmentation du prix du gaz comprise "entre 4 % et 5 %" au 1er janvier, dans le journal de 20 heures de France 2

Après l'annonce de la suspension du gel du prix du gaz par le Conseil d'Etat, Valérie Pécresse, la ministre du Budget, avait assuré que le gouvernement étudiait "tous les scénarios possibles pour que l'évolution du prix du gaz soit la plus faible possible".

La plus haute juridiction administrative avait donné un mois au gouvernement pour se prononcer à nouveau sur les tarifs réglementés, dont bénéficient près de 10 millions de ménages.

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