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Le premier centre contre la récidive a vu le jour à Lyon
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Une équipe de France 3 s'est intéressée à l'expérimentation menée dans le Rhône. Un centre agit pour lutter contre la récidive des délinquants.
Dans les années 1990, l'homme d'affaires Pierre Botton était condamné pour abus de biens sociaux. Après 602 jours de détention difficiles, il a décidé de se lancer dans un nouveau combat : la lutte contre la récidive. Il a ouvert au printemps le premier centre de lutte contre ce phénomène près de Lyon (Rhône).
Karim a reçu une formation de maçon et a signé, à 40 ans, son premier CDD. La tentation de la récidive est palpable. "Les gens ne résistent pas à l'argent facile", confie-t-il à France 3. Mais il compte bien ne pas replonger.
Karim a reçu une formation de maçon et a signé, à 40 ans, son premier CDD. La tentation de la récidive est palpable. "Les gens ne résistent pas à l'argent facile", confie-t-il à France 3. Mais il compte bien ne pas replonger.
"S'il n'y a pas de travail, il n'y a pas de réinsertion"
Nadir est un détenu en semi-liberté. Grâce à l'association "Ensemble contre la récidive" de Pierre Botton, il a pu intégrer une chocolaterie lyonnaise en CDD. "C'est un nouveau départ", jure-t-il. Anthony est lui maçon dans le futur grand stade de l'Olympique lyonnais. Le président du club, Jean-Michel Aulas, soutient l'initiative. Anthony déclare : "S'il n'y a pas de travail, il n'y a pas de réinsertion".
Pour lancer son projet, Pierre Botton a réuni 450 000 euros et obtenu l'appui de grands patrons. "Ici, on donne toutes les chances", martèle-t-il. Et aux personnes choquées par son centre, il rétorque : "En faisant cela, je diminue le nombre de victimes. C'est ça qu'il faut que les gens comprennent".
Pour lancer son projet, Pierre Botton a réuni 450 000 euros et obtenu l'appui de grands patrons. "Ici, on donne toutes les chances", martèle-t-il. Et aux personnes choquées par son centre, il rétorque : "En faisant cela, je diminue le nombre de victimes. C'est ça qu'il faut que les gens comprennent".
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