La Réunion : ouverture d'une enquête pour "violences volontaires et apologie du terrorisme" après une agression au couteau dans un commissariat
Un jeune homme d'une vingtaine d'années a été interpellé et placé en garde à vue, samedi. Il est soupçonné d'avoir agressé une femme à l'arme blanche en criant "Allah Akbar" dans un commissariat de Saint-Denis.
Un homme d'une vingtaine d'années, soupçonné d'avoir agressé une femme à l'arme blanche en criant "Allah Akbar" dans un commissariat de Saint-Denis, à La Réunion, sans faire de blessé, a été interpellé et placé en garde à vue. Une enquête a été ouverte pour "violences volontaires et apologie du terrorisme", a indiqué à l'AFP le procureur de Saint-Denis, Éric Tuffery, samedi 2 novembre.
Le suspect a sonné samedi vers 14 heures (11 heures, heure de Paris) au portillon donnant accès au commissariat. Il s'est fait ouvrir la porte par un policier en faction. Le jeune homme a alors pénétré dans le bâtiment et s'est aussitôt jeté sur une jeune femme qui se trouvait dans le hall et qui, selon les premiers éléments de l'enquête, n'a aucun lien avec son agresseur.
L'assaillant lui a placé un couteau sous la gorge. Les policiers l'ont alors mis en joue et l'ont sommé à plusieurs reprises de lâcher son arme. L'agresseur a fini par obtempérer et a été maîtrisé par les fonctionnaires. Selon le procureur, il a crié "Allah Akbar !" lorsqu'il a été plaqué au sol.
Des motivations encore inconnues
Le jeune homme, originaire de Mayotte, vit à La Réunion depuis plusieurs années. Il était connu des services de police, selon une source proche du dossier, qui n'a pas fourni davantage de précisions.
Les motivations de l'agresseur ne sont pas encore connues à ce stade. Il s'agit de la première agression de ce type à l'intérieur d'un commissariat de La Réunion.
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