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La municipalité a entériné lundi un arrêté interdisant la mendicité dans tout le centre-ville.

Le texte cible les actes de « sollicitation et de quête » et la « tranquillité et commodité de passage. » Il s"applique dans un secteur allant du stade vélodrome à la gare Saint-Charles, en passant par le Vieux Port.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le texte cible les actes de « sollicitation et de quête » et la « tranquillité et commodité de passage. » Il s"applique dans un secteur allant du stade vélodrome à la gare Saint-Charles, en passant par le Vieux Port.

Conséquence : les forces de l"ordre seront désormais habilitées à verbaliser les contrevenants, qui risquent une amende de 38 euros par infraction relevée. Le texte est signé par l"adjointe à la Sécurité de la ville, Caroline Pozmentier. Il est destiné à « lutter contre les comportements portant atteinte à l"ordre public », selon une source administrative.

Lors d'un point presse, l'adjointe à la Sécurité a indiqué lundi après-midi que cet arrêté participait à "une réponse forte" de la mairie et des pouvoirs publics après une série de faits divers cet été, et vise à ramener "la tranquillité sur l'espace public". L'élue, qui a refusé d'employer le qualificatif d'"anti-mendicité", a insisté sur la plus large portée du texte, qui réprime également la consommation d'alcool sur la voie publique.

Il y a quelques années, la ville de Marseille avait déjà pris un arrêté visant à réprimer les "comportements agressifs", notamment ceux des laveurs de vitres de voitures aux feux rouges. Un phénomène qui a pratiquement disparu dans la commune, ont constaté les observateurs. David-Olivier Reverdy, secrétaire régional du syndicat de police Alliance, s'est félicité lundi d'une telle disposition, estimant qu'elle "facilite la tâche des patrouilles de gardiens de la paix et ne peut que renforcer la lutte contre le sentiment d'insécurité qui gagne l'opinion publique". Plusieurs villes de France ont déjà pris ce type de décisions, comme Nice, Montpellier ou Chartres.

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