L'ex-président de l'université de Sud Toulon Var, Laroussi Oueslati, a été placé en garde à vue lundi à la PJ varoise
Suspendu le 19 octobre 2009, il a été placé en garde à vue sur commission rogatoire du juge d'instruction marseillais Landou.
Un rapport d'enquête avait conclu en septembre 2009 à de "graves irrégularités" dans "l'application des textes réglementaires régissant la procédure d'admission des étudiants étrangers et de validation de leurs études".
Laroussi Oueslati était impliqué dans un trafic supposé de diplômes au bénéfice d'étudiants chinois à l'université du Sud-Toulon Var. Il a été révoqué le 21 mai 2010 de la fonction publique, avec effet immédiat, et "l'interdiction définitive d'exercer toute fonction dans un établissement public ou privé", selon le ministère de l'Education.
Deux anciens vice-présidents de l'université, Pierre Sanz de Alba et Yves Lucas, avaient aussi été interdits d'exercer "toute fonction d'enseignement supérieur et de recherche" pour des durées de respectivement de "trois et un an", avait précisé le ministère.
Ces décisions ont été prises par la section disciplinaire de l'université Paris-IV Sorbonne, devant laquelle avait été renvoyée la procédure disciplinaire en cours, du fait des "graves dysfonctionnements" à l'université de Toulon, alors que c'est normalement l'établissement lui-même qui assure ce type de procédure.
Dans le volet judiciaire de l'affaire, qui a démarré avec la dénonciation sans preuve de faits de corruption par un enseignant de l'Institut des administrations et des entreprises, deux étudiants chinois de l'IAE ont été écroués pour tentative de corruption.
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