L'avion s'est écrasé vendredi soir à l'aéroport de Toulouse-Blagnac, faisant deux morts et deux blessés graves.

Le drame est survenu peu avant 22h vendredi. L"appareil, en provenance d"Allemagne, était piloté par un chef d"entreprise autrichien. Il a trouvé la mort dans l"accident, tout comme son épouse. Leur fille de 13 ans a succombé samedi matin.

Le dernier occupant de l'avion, le fils de 13 ans du couple, a été blessé aux jambes. Il a été hospitalisé, mais ses jours ne semblent pas en danger. L"accident a provoqué d"importantes perturbations du trafic aérien, suspendu pendant deux heures vendredi soir, le temps de dégager l"épave et de permettre aux pompiers d"intervenir.

Environ un millier de passagers ont dû attendre la réouverture de l'aéroport pour décoller et une douzaine de vols ont été déroutés vers Barcelone, Pau ou Montpellier pendant la fermeture de l'aéroport. Vers minuit, le trafic était revenu à la normale.

L"appareil, un Piper Cheyenne, s"est écrasé à dix mètres de la piste de l"aéroport international de Toulouse Blagnac. Il a pris feu et s"est retourné. Ce biturbopropulseur d'affaire avait quitté l"Allemagne vers 18h30. Au moment de l'accident, une pluie fine s'abattait sur l'agglomération toulousaine.

Le procureur et le commandant en second de la gendarmerie du transport aérien de Toulouse Jean-Jacques Guéry ont précisé samedi que l'avion, un bi-moteur Piper-Cheyenne de 8 à 10 places, s'était écrasé quelque centaines de mètres avant la piste de l'aéroport pour des causes encore inconnues. "Le pilote a indiqué à la tour une minute avant le crash qu'il avait un problème mais il n'a rien dit de plus", a précisé le procureur. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'avion a touché le sol "dans une position anormale, presque retourné" a ajouté M. Valet, en précisant que la météo ne semblait "pas en cause".