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Ce que l'on sait du coup de filet contre une filière d'envoi de jihadistes présumés

Des arrestations ont eu lieu dans la région de Toulouse, en Normandie, au Havre, et en région parisienne. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des policiers déployés dans le cadre d'un précédent coup de filet antiterroriste, à Torcy (Seine-et-Marne), le 10 octobre 2012.  (MAXPPP)

Coup de filet au petit matin, lundi 15 décembre, en France, où une filière d'acheminement de jihadistes présumés vers la Syrie a été démantelée, indique une source policière. Dix personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en décembre 2013. Une "dizaine d'objectifs" étaient visés dans plusieurs départements par la police antiterroriste et les hommes du Raid, l'unité d'élite de la police.

Où se sont déroulées ces arrestations ?

Ce vaste coup de filet a été réalisé au même moment dans toute la France. Une source policière a précisé que quatre interpellations avaient eu lieu à Toulouse (Haute-Garonne) et Graulhet (Tarn), une ville de 13 000 habitants à mi-distance entre Castres et Albi.

D'autres sources proches de l'enquête ont fait état d'une interpellation en Gironde, dans le secteur de Langon (50 km au sud-est de Bordeaux), d'une autre dans l'agglomération du Havre (Seine-Maritime). Les Yvelines, en région parisienne, sont également mentionnées.

Quels objectifs étaient ciblés ? 

Ils étaient entre 10 et 15 à l'issue d'une enquête qui a duré plusieurs mois à l'initiative de la sous-direction antiterroriste (SDAT), qui a été mise sur la piste de cette filière après que des proches ont signalé un possible départ en Syrie.

Le nombre exact et le profil des personnes interpellées n'étaient pas encore connus lundi matin. Parmi elles, selon une source proche du dossier, figurent plusieurs jeunes nés à la fin des années 80 ou au début des années 90.

La police pense que des départs ont déjà été organisés et que plusieurs autres étaient en cours. On l'évoque, selon les premiers éléments de l'enquête, en tant que "filière du Tarn", qui se montrait très discrète, prudente et active, au point d'avoir des ramifications dans toute la France et de s'être déployée en conséquence.

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