Libération d'un jihadiste par erreur : quelle sanction pour le juge ?
En direct du ministère de la Justice, Hakim Abdelkhalek revient sur la libération par erreur d'un jihadiste présumé.
À la suite de l'erreur d'un juge qui a conduit à la libération d'un jihadiste présumé, plusieurs questions se posent : l'homme est-il sous surveillance ? Des sanctions sont-elles envisagées contre le juge fautif. "Le ministère se veut à la fois extrêmement rassurant et déterminé. Rassurant parce qu'évidemment cet homme est sous surveillance permanente. Il a l'obligation de se rendre une fois par jour au commissariat. Il a l'interdiction de quitter un périmètre extrêmement restreint et il est également sous surveillance permanente des services de renseignement français", explique depuis le ministère de la Justice Hakim Abdelkhalek.
Le juge pourrait être sanctionné
"Et puis, le ministère se veut également extrêmement déterminé pour comprendre ce qui a pu se passer. Dès le début de l'affaire, en avril, la ministre de la Justice a diligenté une inspection générale de la justice pour comprendre les raisons de ce dysfonctionnement", poursuit le journaliste de France 2 qui déclare que "fin septembre, un rapport devrait être remis et en fonction des conclusions de ce rapport, le juge d'instruction, pourrait effectivement être sanctionné."
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