Les trois jihadistes présumés de retour de Syrie ont été mis en examen à Paris
L'un de leurs avocats a annoncé l'information, samedi 27 septembre, alors que les trois hommes avaient été placés en garde à vue à Montpellier (Hérault), dans le cadre d'une instruction "association de malfaiteurs à visée terroriste".
Les trois jihadistes de retour de Syrie ont été mis en examen à Paris par un juge antiterroriste, annonce l'un de leurs avocats, samedi 27 septembre. Ils sont suspectés d'"association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes", précise Me Pierre Dunac, une intention que les trois hommes contestent fermement.
Le retour rocambolesque des trois hommes avait mis dans l'embarras le gouvernement. Alors qu'ils étaient attendus par la police à Orly, ils avaient finalement atterri à Marseille, sans être inquiétés. Mercredi, ils se sont finalement présentés de leur plein gré à la gendarmerie du Caylar (Hérault), avant d'être placés en garde à vue et conduits à Montpellier (Hérault).
Ils nient avoir pris part à des combats
Un magistrat spécialisé doit encore décider de les placer en détention ou de les remettre en liberté. Parmi les trois jihadistes présumés, figurent le beau-frère de Mohamed Merah, Abdelouahab El Baghdadi, et l'un de ses amis d'enfance, Imad Jjebali, déjà condamné dans une affaire de filière jihadiste vers l'Irak en 2009.
Les trois hommes reconnaissent être allés en Syrie, selon leurs avocats. Mais ils nient avoir pris à des combats avec des groupes jihadistes tels que l'organisation Etat islamique. "Ils se sont aperçus là-bas (en Syrie) que ce n'était pas ce qu'ils pensaient et ont dû prendre la fuite pour rentrer", a expliqué Me Pierre Dunac, qui défend Imad Jjeballi.
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