"J'ai vu le canon. C'était trop tard" : un policier blessé par balles témoigne
Un policier de la brigade des mineurs de Besançon a frôlé la mort. Avec ses collègues, il traquait un homme dangereux qui lui a tiré dessus. Deux ans après, il revient sur les lieux et témoigne.
Eric Monard a frôlé la mort. Le 1er octobre 2010, ce policier de la brigade des mineurs de Besançon (Doubs) traque un homme dangereux. Avec ces collègues, il le rattrape à Champagne-sur-Loue (Jura). Barricadé dans une cabine téléphonique, le fugitif se défend et tire sur le brigadier. Deux ans après, le policier revient sur les lieux et témoigne.
"J'ai vu le canon monter dans ma direction. C'était trop tard. J'avais déjà pris la balle. (...) Je tombe au sol et là j'entends les autres coups de feu. (...) Je rampe pour éviter la zone de tir. Je tombe, je ne peux plus rien faire, je souffre." Le policier doit la vie à son gilet pare balles qui a détourné les projectiles de son cœur. Après deux mois d'hospitalisation, il a retrouvé son uniforme et son service.
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