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En Charente, des gendarmes à la ferme pour resserrer les liens avec le monde agricole

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Des gendarmes envoyés en mission immersion
Des gendarmes en immersion dans les champs Des gendarmes envoyés en mission immersion (France 3)
Article rédigé par franceinfo - Malika Catala
France Télévisions
Ils ont joué les agriculteurs le temps d’une journée dans une exploitation agricole à Bunzac en Charente. Une immersion atypique pour mieux appréhender les problématiques du milieu rural. #IlsOntLaSolution

Vingt-cinq gendarmes en poste depuis moins d’un an ont accepté de participer à ce "vis ma vie" de paysan. Traite des vaches, nourrissage des veaux... ces apprentis fermiers découvrent les différentes tâches qui rythment la journée d’un exploitant agricole. L’occasion pour ces jeunes militaires fraichement affectés dans ce coin rural de Charente d’effectuer leur première mission au contact des vaches. Un moyen de faciliter leur intégration sur ce territoire rural.

S’imprégner du territoire

"Maintenant que je sais que la traite des vaches est à 6 heures et 8 heures le matin, j’aurai moins d’appréhension. Je vais pouvoir aller discuter avec eux, je pense que je vais avoir plus de facilités à aller vers eux en patrouille car on a toujours peur de déranger", explique Madison Cagigal del Solar, gendarme à La Rochefoucauld.

Une autre façon de rapprocher ces deux professions, si opposées en apparence. Ici beaucoup des nouvelles recrues sont issues des villes. Elles se retrouvent pour la première fois transplantées en milieu rural. "Les gendarmes, on les voit toujours sur la route ou quand on a des soucis, rarement en train de traire des vaches", rajoute Stéphane Jolly, un éleveur de vaches qui a accepté d’accueillir ces jeunes gendarmes sur son exploitation. Tout comme Fanny Petit. Pour cette productrice de noix, cette initiative permet de cultiver la proximité. "C’est surtout un plaisir parce que tout ce service public en milieu rural sur notre territoire, il s’évapore, que ce soit les gendarmeries qui s’éloignent ou qui ferment, ou nos écoles qui sont menacées, parfois on se sent un peu oubliés".

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