À Rodez, un jeu vidéo créé par des collégiens pour apprendre l'anglais
Dans l'Aveyron, les élèves du collège Saint-Joseph à Rodez ont réalisé un "serious game" interactif pour apprendre de façon amusante les heures en anglais. #IlsOntLaSolution
Qui a dit qu’apprendre l’anglais était forcément fastidieux ? Au collège Saint-Joseph à Rodez, Christelle Mirabel, professeure d’anglais, a décidé de rendre ses cours le plus ludiques possible. Les élèves de cinq classes de 6e de l’établissement ont eu la chance de voyager jusqu’à Londres… sans quitter l’Aveyron. Pas de magie derrière cette histoire mais simplement de la technologie. Les élèves et la professeure ont co-imaginé un jeu vidéo interactif dans lequel ils partent en Angleterre apprendre à prononcer les horaires dans la langue de Shakespeare.
L’un des jeunes explique le procédé : “On a recréé un jeu, en reliant des petites scénettes entre elles et à la fin ça a fait un jeu pour apprendre l’heure en anglais.” À en croire une élève, le collège Saint-Joseph a mis l’adage “apprendre en s’amusant” en pratique : “On a fait ça en groupe, c’était avec une bonne ambiance, j’ai bien aimé.”
Un jeu à visée pédagogique
Ce projet a été initié par Go & Live, une entreprise qui organise des voyages dédiés aux adolescents. Avec une activité au point mort à cause de la crise sanitaire, Go & Live a cherché des alternatives en se lançant dans le “serious game”, comprendre jeux à visée pédagogique. Émilie Maillé, responsable du projet E-mersium à Go & Live précise la démarche et l’intérêt de ce type de dispositif : “Il est beaucoup plus intéressant de faire participer les jeunes à la fabrication du serious game, plus que d’y jouer. Et les élèves qui ont participé à l’élaboration du jeu maîtrisent parfaitement la leçon qu’ils ont abordée.”
Avec ce dispositif, tout le monde est gagnant
Les élèves sont donc 100% gagnants. Ils apprennent à se servir d’outils technologiques tout en s'initiant à l’anglais sous une forme ludique et donc plus facilement assimilables. Le tout en s’amusant. Et Christelle Mirabel, la professeure d’anglais, y trouve également un intérêt : “Là j’ai vraiment eu des questions que je n’ai pas le reste du temps quand on fait juste un cours et ensuite une évaluation sur papier. J’ai eu des élèves qui étaient vraiment demandeurs.” Devant la satisfaction de l’équipe pédagogique et des élèves, le projet devrait être renouvelé et élargi à d’autres classes dès l’année prochaine.
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