Au centre de Paris, il y a la Seine, la cathédrale Notre-Dame... et les bouquinistes, comme Olivier, présent depuis 40 ans. "Je fais partie des meubles, comme on dit”, souffle-t-il. C'est aussi le sentiment des touristes qui déambulent le long des quais : enlever les bouquinistes même quelques semaines, "ce serait trop dommage de retirer tout ça, cela fait partie du patrimoine” confie une passante. “C’est comme un monument. Ça fait partie du décor”, ajoute un autre badaud.>> Paris 2024 : les bouquinistes parisiens refusent de déménager pour la cérémonie d'ouverture des JOUn décor qui devra disparaître pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques qui se déroulera sur la Seine. Le préfet estime que 570 boîtes doivent être enlevées. "On nous évince quoi. Pour moi, on nous méprise”, déclare un bouquiniste du quai.La mairie de Paris propose de prendre en charge l'enlèvement et la reprise des boîtes ainsi que la rénovation à ses frais, mais les bouquinistes, comme Olivier, sont plutôt sceptiques. Il assure que "la mairie ne se rend pas compte" de ce que cela représente de démonter un jeu de boîtes."Pour commencer à démonter les boîtes avant les Jeux olympiques, il faut qu'ils s'y prennent trois à quatre mois avant et les derniers qui seront concernés, ce sera à Noël, donc il va y avoir sept à huit mois où les gens ne gagneront absolument pas d'argent, et ça, la mairie ne le comprend pas”.Olivier, bouquinisteà franceinfoBeaucoup plus crédible en revanche pour Olivier, la Ville propose d'organiser le temps des Jeux un village des bouquinistes qui devrait se tenir à côté de la place de la Bastille. La colère des bouquinistes de Paris : reportage de Valentin Dunate écouter