Argent : la Commission européenne va-t-elle supprimer les pièces rouges ?
La Commission européenne réfléchit quant à la suppression des pièces de monnaie rouges. Une partie du personnel de la Monnaie de Paris du site de Pessac, où elles sont frappées, est en grève ce jeudi 9 décembre.
Les pièces de 1 et 2 centimes d'euros sont peu utilisées par les consommateurs. Aussi, la Commission européenne réfléchit à les supprimer. Neuf Français sur dix craignent cependant une augmentation des prix, avec les mauvais souvenirs du passage à l'euro. "Il y a eu un sentiment de caractère inflationniste du changement. Et là, la suppression de quelques pièces produites, et donc en circulation, pourrait entraîner un tel sentiment", analyse Emmanuel Constans, directeur délégué Citéco.
Grève à Pessac
En France, les pièces sont frappées par la Monnaie de Paris, dont une partie du personnel est en grève ce jeudi 9 décembre, inquiet pour son avenir. "Il y a la crainte de l'arrêt de fabrication des pièces de 1 et 2 centimes, ce qui serait un problème pour la Monnaie de Paris parce que ça représente 50% de la fabrication de l'euro et 25% de la production générale à Pessac", confie Fabien Bironneau, délégué syndical de la CGT Monnaie de Paris à Pessac (Gironde). La fabrication des pièces coûte plus cher que leur valeur faciale : 1,20 euros, pour une pièce de 1 centime. La Commission européenne devrait annoncer sa décision d'ici la fin de l'année.
Parmi nos sources
Nous avons sollicité les syndicats de la Monnaie de Paris, la direction du Musée de l’économie et utilisé un sondage IFOP / Monnaie de Paris du 21/10/21 (disant que 89% des Français pensent que la fin des pieces de 1 et 2 centimes entraînerait une perte de pouvoir d’achat avec des prix arrondis au supérieur).
Liste non exhaustive
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