Migrants : le démantèlement de la "jungle" de Calais a commencé
Une centaine de policiers sont mobilisés par cette opération dans le camp de migrants installé aux portes de la ville. Seule la partie sud de la zone est concernée par l'arrêté d'expulsion.
Les ouvriers mandatés par la préfecture ont commencé à démonter les cabanes de la jungle de Calais (Pas-de-Calais) lundi 29 février. Le démantèlement de la partie sud du camp se fait pièce par pièce. Des bulldozers et des camions évacuent le bois des abris. Seules les tentes sont détruites. Les lieux de vie ne sont pas concernés par l'arrêté validé la semaine dernière.
L'expulsion se fait sous haute surveillance. Une centaine de CRS au moins sont sur place depuis lundi matin. La date du début de l'opération est restée secrète jusqu'au dernier moment. Pour l'instant, une seule interpellation est à noter : celle d'une militante No Border britannique opposée au démantèlement.
Pas d'incident majeur
Selon les autorités, il n'y a pas eu d'incident majeur. "Quand on est entré dans le camp, toute la zone était déjà abandonnée. Seule une vingtaine de migrants à peine qui, sans difficulté, ont quitté les lieux", assure Fabienne Buccio, préfète du Pas-de-Calais.
Dans la partie sud, il y aurait toujours un millier de personnes selon la préfecture, 3 000 répondent les associations. Pour ces dernières, le démantèlement n'est pas une solution.
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