VTC : l'impasse pour les chauffeurs
France 3 est allée à la rencontre d'un chauffeur Uber qui se livre sur son métier.
Une berline noire luxueuse aux vitres teintées. Ce devait être le symbole d'un avenir enfin radieux. Lazhar Bourguiba est devenu chauffeur VTC il y a deux ans, avec l'espoir de se dégager des revenus confortables. Aujourd'hui, il déchante. "Il y a un an, je pouvais dégager 2 200 euros, 2 300 euros facile, aujourd'hui le mois où je clôture à 1 200 euros je suis content", indique-t-il.
Le métier ne fait plus rêver
Il y a un an, nous l'avions rencontré en marge d'une manifestation de chauffeurs VTC pour se défendre face aux taxis, il nous confiait sa fierté d'avoir retrouvé un travail après trois ans de chômage. Trois années de galère. Mais depuis, la concurrence s'est accrue, et Uber a augmenté sa commission de 5 %, de quoi impacter les marges sur son chiffre d'affaires. Alors le discours a changé, le métier ne fait plus rêver. Mais pour Lazhar Bourguiba, la solution ne se trouve pas vraiment dans le blocage des routes françaises.
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