Devant le conseil des Prud'Hommes à Paris ce vendredi matin, des chauffeurs de VTC. Ils demandent que leur statut soit requalifié. Indépendants, ils réclament un statut de salarié. Christophe est l'un des 10 chauffeurs qui a porté plainte conte la plateforme américaine Uber. Bien que chauffeur indépendant, son activité dépend à 80% d'Uber : 1.000 euros nets par mois pour 60 heures de travail par semaine, il ne s'en sort pas et dénonce un salariat déguisé.Uber a refusé de s'exprimerChristophe et une centaine d'autres chauffeurs étaient réunis devant le siège de l'entreprise de chauffeurs privés. Tous se plaignent depuis des années. Les chauffeurs vont devoir patienter car la compagnie américaine a refusé de s'exprimer. La procédure en requalification devrait se poursuivre plusieurs années.