Les VTC créent plus d'emplois qu'ils n'en détruisent, selon une étude
Selon une étude de la société d'assurance-crédit Coface, dévoilée mardi, les créations d’entreprises de voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) excèdent largement les défaillances de taxis en France, avec un effet net sur l'emploi positif.
Selon une étude de la société d'assurance-crédit Coface, dévoilée mardi 13 décembre, les créations d’entreprises de voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) excèdent largement les défaillances de taxis en France. L’étude se penche sur "l'ubérisation" de l'économie française et sur le concept de "destruction créatrice" en économie. Elle montre que le secteur est suffisament dynamique pour compenser largement les destructions d'emplois qu'il provoque, essentiellement pour les taxis, qui dénoncent régulièrement la concurrence déloyale des VTC.
Un durcissement de la législation menacerait plus de 2 500 emplois en Ile-de-France
Pour une entreprise de taxis qui ferme, ce sont en moyenne trois emplois qui sont détruits, souligne l’étude, contre un emploi créé pour une création d'entreprise de VTC. Mais étant donné qu'il y a davantage d’entreprises VTC créées que d’entreprises de taxis qui ferment, l'effet net sur l'emploi est positif. Sur un an, les entreprises de taxis qui ont arrêté leur activité ont détruit environ 750 emplois, quand les VTC en ont créé près de 13 000 sur la même période, selon Coface.
L'étude réalise également une simulation sur le marché de l'emploi en Ile-de-France, là où les VTC représentent environ 75% du total des créations d'entreprise. En cas de durcissement de la réglementation – avec par exemple la loi Grandguillaume qui doit être votée par les députés dans moins d'une semaine – et de chute du nombre de VTC de 20% en région parisienne, 350 emplois seraient sauvés du côté des taxis... mais 2 600 seraient détruits du côté des VTC.
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