Cet article date de plus de huit ans.

Après les chauffeurs de VTC, les chauffeurs de taxis dans la rue

Les taxis se mobilisent mercredi après-midi pour soutenir la loi Grandguillaume examinée au Sénat. Elle a pour but de "pacifier" les relations entre les chauffeurs de VTC et les taxis.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Les taxis manifestaient à Toulouse le 4 avril 2016 contre les VTC. (REMY GABALDA / AFP)

Le Sénat examine, mercredi 2 novembre, une proposition de loi, adoptée en première lecture à l'Assemblée, pour encadrer la cohabitation entre les chauffeurs de taxis et ceux de VTC (voitures de transport avec chauffeur).

Une loi pour les taxis, a déclaré la veille sur franceinfo, Yves Weisselberger, le fondateur de Snapcar, une plate-forme de réservation de VTC. Un avis que ne partage par Thierry Guicherd, porte-parole de l'association Taxis de France.

Des syndicats de VTC sont favorables à cette loi

Thierry Guicherd, porte-parole de l'association Taxis de France

franceinfo, 2 novembre 2016

Les VTC manifestaient mercredi matin à Paris, avant une autre manifestation des chauffeurs de taxis dans l'après-midi. "Nous voulons apporter notre soutien et dire que nous, professionnels du secteur, voulons que cette loi soit votée pour rééquilibrer la concurrence qui était devenue un véritable Far West", explique Thierry Guicherd.

Protéger les chauffeurs de VTC

Le porte-parole de l'association des Taxis de France dénonce "la volonté de certaines plates-formes de vouloir mettre de plus en plus de chauffeurs précarisés, avec le statut d'auto entrepreneur, avec le minimum de sécurité."

Pour Thierry Guicherd, si cette loi est mal vue par certains, c'est parce qu'ils "voudraient continuer à prélever leur dîme sur des gens qui gagnent de moins en moins bien leur vie et qui prennent tous les risques pour qu'ils puissent s'enrichir sans rien faire."

"Les taxis et les VTC  'veulent' de vrais professionnels", conclut le porte-parole de l'association.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.