François Fillon, se reconnaissant vendredi dans les valeurs centristes, a prôné l'unité
"Je dis à Jean-Louis Borloo, aux radicaux qui voudraient le suivre,aux centristes qui hésitent que je me reconnais moi aussi dans plusieurs des valeurs qu'ils défendent", a déclaré le Premier ministre à l'occasion d'une réunion publique à Vitré (Ille-et-Vilaine)
Il a toutefois estimé que "personne n'avait intérêt à découper la majorité en tranche".
"Le nombre de nos adversaires nous interdit de multiplier les candidatures à la présidentielle, nous interdit de fractionner l'UMP au gré de nos sensibilités aussi légitimes soient elles", a argué M.Fillon.
Jean-Louis Borloo, l'ancien numéro deux du gouvernement et adversaire malheureux de François Fillon dans la course à Matignon l'automne dernier, a annoncé jeudi soir qu'il quittait l'UMP, faisant un pas vers une candidature à la présidentielle de 2012.
La victoire est possible dès lors que la majorité reste unie et concentrée", a déclaré M. Fillon , qui prenait la parole à la suite du ministre Xavier Bertrand.
Fillon vante le bilan de Sarkozy
"Vous n'avez pas à rougir de ce qui a été réalisé depuis 2007", a lancé le Premier ministre aux militants UMP.
"Peu de majorité peuvent se prévaloir d'avoir engagé autant de réformes en si peu de temps, et permis à la France de traverser la pire crise économique et financière depuis un siècle", a-t-il dit.
A l'inverse, le PS veut "anéantir" l'investissement en rétablissant la taxe professionnelle, ou procéder à un "violent tour de vis fiscal" qui frapperait "tous les Français et particulièrement les classes moyennes", a-t-il déclaré.
François Fillon était en visite vendredi après-midi sur les terres de Pierre Méhaignerie, l'un des chefs de file des centristes de l'UMP et député-maire de Vitré.
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